Friday, October 24, 2025

La « perception simplifiée » dans une pe

La « perception simplifiée » dans une perspective globale : présentation des politiques fiscales étrangères similaires au régime de calcul simplifié pour les contribuables généralisés en Chine
 
Dans le système de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) chinois, la politique de perception simplifiée pour les contribuables généralisés, centrée sur « la simplification de la comptabilité et la réduction de la charge fiscale », offre un choix flexible de calcul fiscal pour des scénarios opérationnels spécifiques. Cette approche n'est pas exclusive à la Chine : de nombreux pays et régions à travers le monde, dans le but de simplifier la gestion fiscale et de soutenir le développement des PME et micro-entreprises, ont également mis en œuvre des régimes d'exonération fiscale similaires. Cet article, s'appuyant sur des bases juridiques spécifiques, présente les politiques de type « perception simplifiée » de la Russie, du Brésil, de la Corée du Sud et d'autres pays, offrant une référence aux entreprises engagées dans des activités transfrontalières ou à la recherche sur les régimes fiscaux.
 
1. Russie : Le « régime fiscal simplifié » pour les PME et les travailleurs indépendants
 
Le « régime fiscal simplifié » russe (Упрощенная система налогообложения, abrégé УСН) est un modèle typique de « remplacement de multiples impôts par un seul impôt », dont la logique – simplification du calcul fiscal et réduction du nombre d'impôts – est fortement similaire à celle de la perception simplifiée chinoise. Sa base juridique principale se trouve dans le chapitre 26.2 du Code fiscal de la Fédération de Russie.
 
Ce régime définit différentes conditions d'éligibilité pour deux catégories de contribuables : pour les entreprises, le nombre moyen de salariés ne doit pas dépasser 100 personnes, et le chiffre d'affaires des 9 premiers mois de l'année précédente ne doit pas excéder 112,5 millions de roubles (soit environ 9 millions de yuans chinois, selon le taux de change actuel) ; pour les travailleurs indépendants, les conditions sont un nombre moyen de salariés ne dépassant pas 100 personnes et un chiffre d'affaires annuel de l'année en cours ne dépassant pas 150 millions de roubles (soit environ 12 millions de yuans chinois).
 
En termes de méthode de calcul fiscal, les contribuables peuvent choisir entre deux modalités : la première consiste à calculer l'impôt sur le chiffre d'affaires brut, avec un taux de base de 6 % ; la seconde repose sur le calcul sur la différence entre le chiffre d'affaires et les dépenses, avec un taux de base de 15 %. Afin de réduire davantage la charge des entreprises, les sujets fédéraux russes peuvent, par voie législative locale, abaisser ces taux : les taux minima pour les deux modalités peuvent descendre respectivement à 1 % et 5 %, couvrant ainsi la plupart des scénarios opérationnels quotidiens des PME et micro-entreprises, ainsi que des travailleurs indépendants.
 
2. Brésil : Double système de « calcul groupé des impôts » et « bénéfice présumé »
 
Au Brésil, les régimes fiscaux simplifiés pour les PME se déclinent en deux types, dont les bases juridiques principales sont le Règlement du régime fiscal simplifié national (Simples Nacional) publié par la Receita Federal do Brasil (administration fiscale fédérale brésilienne) et les dispositions relatives à l'impôt sur le bénéfice. Ces régimes ciblent des entités de tailles différentes.
 
Le premier type est le Simples Nacional (régime fiscal simplifié national), principalement destiné aux PME dont le chiffre d'affaires annuel est ≤ 4,8 millions de réals (soit environ 6 millions de yuans chinois). Sa caractéristique majeure est le « groupement des impôts » : il regroupe les impôts fédéraux (impôt sur le bénéfice, TVA), étatiques (impôt sur la circulation des marchandises) et municipaux (impôt sur les services), ainsi que les cotisations sociales, qui sont calculés selon un seul taux. Ce taux varie selon le secteur : de 4,5 % à 30 % pour l'industrie manufacturière, et de 4 % à 19 % pour le commerce. Les entreprises n'ont qu'à déclarer et payer mensuellement, réduisant considérablement la complexité des déclarations multiples.
 
Le deuxième type est le Lucro Presumido (régime du bénéfice présumé), applicable aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est ≤ 78 millions de réals (soit environ 97,5 millions de yuans chinois) – un régime de calcul simplifié « de niveau supérieur ». Au lieu de calculer précisément le bénéfice réel, ce modèle utilise un taux de bénéfice présumé ou le chiffre d'affaires pour déterminer l'impôt. Les impôts clés incluent le PIS (impôt sur l'intégration sociale, 0,65 % du chiffre d'affaires) et la COFINS (contribution à la sécurité sociale, 3 % du chiffre d'affaires), évitant ainsi la complexe comptabilité des coûts et dépenses. Il convient particulièrement aux entreprises de taille moyenne avec un système financier moins développé.
 
3. Corée du Sud : « Avantages fiscaux pour les petits opérateurs » avec bas taux et peu de déclarations
 
Le régime de TVA simplifiée coréen cible les « petits opérateurs individuels », avec une base juridique dans l'article 11 de la Loi sur la TVA coréenne et ses amendements successifs. En 2023, le seuil d'éligibilité a été relevé pour étendre sa portée.
 
Actuellement, les opérateurs individuels dont le chiffre d'affaires annuel est ≤ 104 millions de wons coréens (soit environ 550 000 yuans chinois) peuvent opter pour le calcul simplifié. Comparé au régime général (taux de 10 % sur le chiffre d'affaires, avec 4 déclarations annuelles – une par trimestre), le régime simplifié présente des avantages notables : le taux n'est que de 1,5 % à 4 % (ajusté selon le secteur, par exemple 1,5 % pour le commerce de détail et 4 % pour les services), et une seule déclaration annuelle est requise. Cela réduit considérablement le coût de comptabilité et la fréquence des déclarations pour les petits opérateurs, suivant une logique similaire à celle des avantages fiscaux chinois pour les petits contribuables – la différence réside dans le fait que le sujet éligible est limité aux opérateurs individuels.
 
4. Saint-Marin : « Régime fiscal simplifié transitoire » pour les détaillants étrangers
 
Saint-Marin, petit État européen, a mis en œuvre un régime fiscal simplifié ciblé pour attirer les détaillants étrangers. Sa base juridique est le Règlement d'avantage fiscal pour les détaillants étrangers publié par le ministère des Finances de Saint-Marin, centré sur « un taux bas transitoire remplaçant multiples impôts ».
 
Les détaillants étrangers éligibles (doivent opérer dans des centres commerciaux spécifiques de Saint-Marin, avoir une renommée internationale ou une marque reconnue au niveau mondial) peuvent, au cours des 24 premiers mois de leurs activités, opter pour le paiement d'un seul impôt égal à 12 % de leurs ventes. Ce montant remplace les impôts généraux sur le bénéfice, les droits d'importation et autres impôts initialement dus. Ce modèle de « remplacement de multiples impôts par un taux fixe » est en essence un « période d'adaptation fiscale » pour les entreprises étrangères, réduisant le coût de conformité fiscale au stade initial – une approche similaire à celle de la perception simplifiée chinoise pour des scénarios spécifiques (projets anciens, vente de biens d'occasion).
 
5. Points communs et différences entre les politiques de « perception simplifiée » chinoise et étrangères
 
D'après les cas mondiaux, les politiques étrangères similaires et la perception simplifiée chinoise pour les contribuables généralisés partagent trois points communs : le premier est l'objectif central identique – tous visent à simplifier les procédures de gestion fiscale et à réduire la charge fiscale pour des sujets ou scénarios spécifiques ; le deuxième est la portée ciblée – la plupart concernent les PME, les petits opérateurs ou des activités spécifiques (détail étranger, vente de biens d'occasion) ; le troisième est le calcul simplifié – soit les impôts sont regroupés, soit un taux fixe ou le chiffre d'affaires est utilisé pour le calcul, évitant des déductions ou une comptabilité complexes.
 
Les différences résident dans les détails de conception : la perception simplifiée chinoise est une « option spéciale pour les contribuables généralisés », complémentaire au régime de calcul général ; la Russie, la Corée du Sud et d'autres pays privilégient un « régime fiscal exclusif pour les PME/petits opérateurs », formant une « distinction par taille » par rapport au régime général ; Saint-Marin propose un « avantage ciblé pour des sujets spécifiques + période transitoire », avec une plus forte spécificité.
 
Comprendre les politiques de type « perception simplifiée » à l'échelle mondiale aide non seulement les entreprises à saisir la logique des régimes fiscaux étrangers, mais aussi à planifier leurs stratégies fiscales dans le cadre d'activités transfrontalières. Par exemple, une entreprise exerçant une activité de petite taille en Russie peut opter pour le УСН, tandis qu'une PME au Brésil peut évaluer en priorité l'éligibilité au Simples Nacional – afin de réduire plus efficacement le coût de conformité.
 

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