La Vraie Force Ne Se Résume Pas à une Apparence Polie
Avez-vous déjà remarqué cette scène en entreprise ? Un responsable de département arbore toujours une aura tendue, élevant inconsciemment la voix lorsqu'il parle, comme s'il craignait que ses subordonnés ne sous-estiment son autorité. Pendant ce temps, le PDG, lui, sourit constamment, demandant avec désinvolture : « Ça va, ces temps-ci ? » en passant devant les bureaux, avec une chaleur qui se lit même dans son regard. Certains pourraient s'exclamer : « Plus on monte dans la hiérarchie, plus on devient gentil », oubliant une chose : cette gentillesse n'est souvent qu'une apparence. Ce qui soutient vraiment leur position au sommet, c'est une détermination impitoyable, ancrée au plus profond d'eux-mêmes.
Cette « dureté » n'a rien à voir avec les disputes de rue ou le harcèlement des plus faibles. Il s'agit d'un engagement absolu envers ses objectifs et d'une maîtrise extrême de soi. Pensez à ces entrepreneurs qui se sont hissés depuis le bas de l'échelle. Personne n'a vu le regard qu'ils avaient en révisant leurs plans à 3 heures du matin dans un studio exigu, ni leur persévérance à se présenter le lendemain au bureau d'un client après s'être fait rejeter une douzaine de fois. Leur « bon caractère » est sélectif : ils sont gentils avec ceux qui ne menacent pas leurs intérêts fondamentaux, mais ils sont impitoyables envers eux-mêmes. C'est ainsi qu'ils brisent les barrières.
Trop de gens se laissent berner par l'illusion de la « gentillesse », croyant que le succès vient de « bien se comporter ». Mais la loi de la jungle n'épargne pas les « gentils ». Avez-vous déjà rencontré quelqu'un qui a vraiment réussi tout seul en disant toujours « oui », en reculant à chaque obstacle ? Ceux qui se réveillent à 20 ans savent déjà la valeur de la « dureté » : pendant que les autres scrollent des vidéos courtes, ils sont plongés dans des livres professionnels ; pendant que les autres se plaignent des heures supplémentaires, ils construisent des projets parallèles ; pendant que les autres abandonnent après un échec, ils analysent leurs erreurs et relancent une nouvelle tentative. Cette « dureté » n'est pas une attaque envers les autres, mais un refus de la médiocrité. Ils ne se laissent pas porter par le courant, utilisant la « gentillesse » comme excuse pour éviter le combat.
À l'inverse, ceux qui arborent en permanence un masque de « gentillesse » cachent souvent une peur de la réalité. Ils évitent les conflits, donc ils cèdent les premiers ; ils se soucient du regard des autres, donc ils se retiennent toujours ; ils ont peur de se pousser à fond, donc ils restent coincés dans « ça ira ». Comme ces employés qui ne quittent jamais leur zone de confort – pointant à l'heure, repartant à l'heure, sans jamais améliorer leurs compétences ni saisir de meilleures opportunités, se disant « la stabilité suffit », tout en enviant les promotions et augmentations des autres. Ils oublient que « la gentillesse » ne mène pas à la croissance, et que « la stabilité » ne construit pas la confiance. La vraie sécurité se gagne par un effort impitoyable.
Bien sûr, « être dur » ne signifie pas devenir une épine dans le pied de tout le monde. Extérieurement, on peut rester poli et mesuré – il n'y a pas besoin de gaspiller son énergie dans des frictions inutiles. Mais intérieurement, il faut refuser de se contenter de peu : si on se fixe un objectif, on le poursuit coûte que coûte ; si on doit s'améliorer, on se pousse à maîtriser ; face aux obstacles, on ne recule pas – on trouve un moyen de les surmonter. Comme ces freelances qui semblent « décontractés » en apparence, mais s'imposent une discipline de fer : ils respectent leurs quotas quotidiens, s'attaquent aux projets difficiles avec dévouement, et livrent des résultats de qualité, même si cela signifie travailler tard dans la nuit. Cette « dualité » n'est pas de l'hypocrisie, mais de la lucidité. Ils savent quand être gentils, et quand être impitoyables.
Arrêtez de croire au conte de fées « la gentillesse seule mène au succès ». Le monde ne manque pas de gens qui savent bien parler ; il manque de ceux qui osent se pousser à leurs limites, qui se battent bec et ongles pour leurs objectifs. Vous pouvez conserver une apparence douce et un ton bienveillant, mais à l'intérieur, vous devez avoir une « corde » qui vous maintient tendu – savoir ce que vous voulez, ce que vous devez sacrifier, et quand tenir bon. Après tout, la vraie force ne s'obtient jamais par « la gentillesse ». Elle se gagne par cette détermination impitoyable qui sommeille en vous, transformant les rêves en réalité, pas à pas.
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