La paresse : le moteur insoupçonné du progrès humain
Dans la sagesse conventionnelle, la « paresse » est souvent un terme péjoratif. Mais avez-vous déjà pensé que c'est précisément la « paresse » ancrée dans la nature humaine qui est devenue la force motrice principale propulsant la civilisation vers l'avant ? Des outils de transport aux appareils intelligents, des gadgets ménagers à la Révolution industrielle, en remontant à leurs origines, de nombreuses inventions et créations ont débuté par le subtil désir humain de « prendre des raccourcis ».
Personne ne veut faire de longs trajets dans la boue ou sous le soleil brûlant, c'est pourquoi les humains ont inventé la roue. Des premiers chariots à roues en bois aux calèches, puis aux trains à vapeur et aux voitures à moteur à combustion interne, chaque itération du transport est motivée par la « paresse » de « ne pas vouloir marcher » et de « vouloir aller plus vite ». Plus tard, jugeant le transport terrestre insuffisamment rapide, la « paresse » a donné naissance aux avions. Les frères Wright n'ont pas inventé les avions parce qu'ils aimaient voyager ; très probablement, ils ont trouvé que voyager à travers les océans en bateau ou en train prenait trop de temps, alors ils ont simplement permis aux humains de « grandir » des ailes pour naviguer à travers les nuages d'une manière « paresseuse ». Aujourd'hui, le développement de la technologie aérospatiale est également, dans un sens, le fait que les humains veulent être « plus paresseux » — ne pas vouloir être confinés à la Terre et vouloir explorer l'univers.
Si tout le monde aimait les conversations en face-à-face, d'où viendraient les téléphones, les portables et les réseaux sociaux ? Dans les premiers temps, les gens communiquaient par lettre, et le processus d'attente était trop « torturant », c'est pourquoi le téléphone a été inventé. Mais tenir un combiné pour parler n'était toujours pas « paresseux » assez, c'est pourquoi les portables sont apparus. Maintenant, WeChat et les appels vidéo nous permettent de discuter avec des gens à des milliers de kilomètres tandis que nous sommes allongés, et même d'organiser des « rassemblements en ligne » avec un groupe de personnes en même temps. Ce genre de « paresse » a brisé les chaînes de l'espace et augmenté l'efficacité de la transmission de l'information de manière exponentielle.
Qui veut se battre avec des assiettes grasses après un repas ? L'invention du lave-vaisselle est un triomphe de la « paresse ». De même, les robots aspirateurs nous sauvent de se pencher pour balayer le sol, les machines à laver automatiques éliminent le souci du lavage à la main, et les cuiseurs à riz font de la cuisson du riz une tâche à un seul bouton… Ces « gadgets paresseux » nous libèrent des tâches ménagères fastidieuses, nous permettant d'avoir plus de temps pour faire ce que nous voulons vraiment — lire, voyager et passer du temps avec la famille. N'est-ce pas une amélioration de la qualité de vie ?
En fait, la « paresse » n'est jamais une question de passivité ou d'oisiveté ; c'est la quête humaine d'une vie « plus pratique, plus efficiente et plus confortable », une sagesse innovante cachée. Elle nous pousse à nous demander constamment : Y a-t-il une méthode plus simple ? Y a-t-il un outil plus économe en effort ? C'est ce genre de « paresse » qui favorise l'innovation technologique et le progrès social, permettant à la civilisation humaine de se diriger vers un avenir plus vaste grâce à des tentatives « paresseuses » répétées. Alors, la prochaine fois, n'ayez pas honte d'admettre votre « paresse ». Peut-être que votre prochaine idée « paresseuse » sera le point de départ de la prochaine percée de la civilisation !
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